two queens ♢♢ ft. s v e a

♢ TWO QUEENS (SVEA RAGNARSSON)

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EXTÉRIEUR DE LA COLONIE ▬
C'est dingue d'être aussi empoté, incompétent et dénué de bon sens ! Le nouvel assistant du labo n'avait aucune couille et en plus de ca il était maladroit. Tu lèves un sourcil interrogateur devant la frimousse du jeune homme de 21 ans. Quel idée de laisser un peu trop de liberté à ce jeune sous prétexte que son père est haut placé. Ce stagiaire avait réduit à néant les réserves de Methanal... dieu sait qu'il y en avait des réserves. Tu ne sais pas vraiment ce qu'il a boutiqué mais il l'a bouffer. Il n'en y a plus, NADA ! Et ca t'embêtais. Pas que tu en ai besoin dans l'immédiat mais en tant que responsable du labo sur Quasar, tu te dois d'avoir tout ce qu'il faut au cas où. C'est ça aussi la science, toujours voir plus loin.

Te voilà donc sur Europa, et pas pour une visite de courtoisie... Tu as décidé de renvoyer le stagiaire chez lui sans aucune autre forme de procès. Devoir annuler tout les programmes d'aujourd'hui pour récupérer du Methanal sur chacune des lunes... quelle vie ! Tu avais disséminé ton équipe, deux sur chaque lune, sauf toi sur Europa, seule. Il fallait obtenir par chimisorption les 3 types de formol naturel. Tu sors un tube de ta mallette que tu lies à un boitié t'indiquant des chiffres. Ça n'allait pas être long mais tu devais remplir au moins 20 fioles pour considérer que les réserves sont pleines.

Tu lèves le nez sur ce que t'offre mère lune.
Ça faisait un bon moment que tu n'étais pas revenue sur le territoire. Tu croulais sous le boulot et sous les "commandes" de ceux d'en haut. Il faut dire que tu es tellement passionnée que tu oublies même que ton jour de repos est... un repos ! Mais ces temps-ci, pour une raison que tu ignores, tu étais un peu vannée. Tu voulais plus mais tu ne savais pas ce que tu voulais. Tu t'ennuyais, grande première ! Peut-être qu'il te faudrait des vacances ?

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Two Queens

Le boulot devenait de plus en plus pesant, mais les dernières recherches donnaient enfin quelque chose de concluant, après trois jours sans dormir et se droguer avec divers produits pour rester éveillée, Svea n'en pouvait plus. Elle laissa le travail de côté et tenta de se poser à même le sol du laboratoire pour essayer de dormir mais rien n'y faisait, l'excitation sur ses recherches ne lui permettaient pas de dormir. De longues minutes passèrent, mais la situation restait la même. Elle se releva alors et décida d'aller se regarder devant un miroir. Combinaison rouge, et par dessus une blouse blanche, devenue plus rouge que blanche à vrai dire, des tâches de sang étaient dispersés partout, parfois en grande quantité parfois des éclaboussures. Mais également des tâches noires comme les abysses, les marques du nouveau produit révolutionnaire qu'elle mettait en place avec ses collègues. Elle regarda l'heure mais n'arriva même pas à la lire, elle décida qu'il fallait qu'elle se change les idées vu qu'elle n'arrivait plus a dormir et que le stresse l'emportait sur tout. Que faire, que faire, trouver un jeu ? Non elle n'était pas dans le bon état d'esprit pour faire un jeux vidéo. Lire un livre ? Elle n'arrivait déjà pas à lire l'heure alors lire un livre...
Se faire plaisir en solitaire ? Non plus elle n'avait pas la tête à ça et ça n'allait pas vraiment la détendre. Puis soudain l'idée de génie, sortir un peu aux abords de la colonie. Ne prenant même pas le de se changer, la lieutenante sortit de son laboratoire. Mains dans les poches elle se dirigea avec un regard froid à travers la colonie, saluant les gens qu'elle croisait, refusant cependant ceux qui venaient vers elle pour de nouvelles directives en les envoyant directement demander les ordres au commandant, celui-ci devait avoir moins de travail que Svea à l'heure actuelle.
Arrivée aux abord de la colonie, elle se dirigea loin des défenses et des habitations, dans un endroit qui allait bientôt être un grand quartier d'extension de la colonie, les installations électriques commençaient à être préparés, et l'atmosphère était déjà installée en mode partiel, on pouvait donc y respirer pendant le temps des travaux, aujourd'hui il n'y avait personne et à mesure que Svea s'éloignait elle voyait simplement l'immensité d'Europa et la fraîcheur qui commençait à se ressentir car elle devait sans doute arriver vers la limite du bouclier installé.

Soudain une silhouette se dessina, tentant de se concentrer un maximum, la rousse voyait une personne verte devant elle ? Son premier réflexe était naturellement de se dire qu'il s'agissait d'un alien ? Ni d'une, ni de deux elle marchait rapidement en direction de l'alien afin de s'en assurer par elle même, peut-être que la fatigue lui jouait des tours, mais une fois sur place sa surprise n'était que plus grande, un sourire se dessina sur son visage et elle était plutôt contente de reconnaître une forme familière. Se rapprochant discrètement dans le dos de la personne, elle prit la parole.

“Dire que je pensais tomber sur un alien, je trouve encore pire que ça, je tombe sur TOI entrain de nous voler des ressources sur la planète ! T'aurais pu au moins venir faire un coucou, je t'aurais fais un justificatif pour ce que t'es entrain de faire.”

Svea était contente, cela lui donnait de l’énergie de revoir un visage familier surtout après autant de temps, le boulot ne lui laissait certes pas de répit mais c'était elle qui se donnait ce rythme, alors elle ne pouvait pas se plaindre.

♢ TWO QUEENS (SVEA RAGNARSSON)

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EXTÉRIEUR DE LA COLONIE ▬
Un prélèvement, deux prélèvements... c'était si simple pour toi mais pourtant si manuel. Tu devais le reconnaitre. Il faut dire que tu as l'habitude, tu aimes tout faire par toi-même. Toujours ce besoin de prouver que tu peux tout faire, que tu es la meilleure. Personne ne t’égale tendre vipère. Ce boulot, personne ne le fait mieux que toi. Et peu de personnes ont tes compétences, c'est aussi pour ça que tu t'emploies souvent à tout faire. Bien sur tu as des assistants ou des stagiaires pour renforcer le labo... sans quoi ce serait certainement l'anarchie, mais ça il ne faut pas le dire. Tu te dis que la boutique ne tient que grâce à toi. Petite pomme, tu t'estimes tellement hautement que c'est comme une évidence. Tu rejettes une mèche de cheveux par dessus ton épaule, on dirait tellement un geste superficielle.

Alors que tu te perds dans tes pensées tout en faisant ce que tu as à faire, car oui tu es ambivalente, une voix te parvient. Un son et un timbre que tu connais si bien. Tu sentais un regard et une prestance près de toi. Tu tournes la tête et te redresses en souriant.

-“Dire que je pensais tomber sur un alien, je trouve encore pire que ça, je tombe sur TOI entrain de nous voler des ressources sur la planète ! T'aurais pu au moins venir faire un coucou, je t'aurais fais un justificatif pour ce que t'es entrain de faire.”

Svea Ragnarsson.
Le dragon de cette planète. Oh wait.. tu laisses évanouir ton sourire pour laisser place à une minois perplexe. Cette tête, elle l'a connais. Le genre de tronche que tu lui tire souvent pour dire qu'elle à une sale tête. C'est bien connu, Svea est une folle de son corps. Toujours à chercher l'amélioration. C'est noble.

-"Tu sais que le sommeil est important ?"

Première chose que tu lui dis. C'était flagrant ! Elle avait les yeux à moitié vitreux, les lèvres presque gercées de fatigue et des valises sous les yeux... que dis-tu ! Svea avait un aéroport sous ses billes colorés ! Sa fatigue physique était visible, pourtant elle pétait intérieurement le feu. Puis tu rebondis sur ce qu'elle t'avais dit précédemment, pour la taquiner.

-"Chérie, tu sais que je peux me servir où je veux et quand je veux. Après tout je suis sur quasar. Toi aussi tu aurais peu-être plus de droits si tu venais !"

Avec un petit sourire en coin, tu lui lances un pic qui veut dire "wsh cousine déménage chez moi que je te vois plus souvent". Bien que Svea soit puissante ici, tu aimes lui faire sous entendre qu'elle jouirait de plus de choses là-haut. Vous vous voyez tout les quatre matins en ce moment, toutes les deux prises par des responsabilités. Mais tu regrettes souvent ce manque de temps... cette distance. Tu te promet intérieurement, et sans lui dire, que tu feras des efforts pour te libérer un peu pour lui consacrer du temps. Vous êtes si amies, si complices.

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hrp:

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