☆☆☆ PROFIL QUASAR Localisation : Station Quasar
Sullivan Doherty
QUASAR
Messages : 11 Age : 44 Localisation : Station Quasar
| Sujet: Sullivan Doherty - O fortunatos nimium, sua si bona norint, agricolas [Terminé] Lun 10 Sep - 21:28 | |
| DOHERTY + SULLIVAN + 37 ANS + QUASAR PROFIL PHYSIQUE ☆ Comment les autres vous voient ? La plupart ne fait que m’apercevoir. Je suis toujours en mouvement, toujours pressé, rarement à l’arrêt. Mais ceux qui ont la chance de m’avoir en face d’eux plus de cinq minutes voient un homme pétillant, toujours souriant, agité bien sûr, mais à l’énergie contagieuse qui fait vite oublier – en la faisant comprendre - l’étonnement suscité de prime abord par mon excentricité, capillaire notamment. En somme, je parais à première vue insaisissable mais il suffit de peu pour finir charmé par mon physique rendu volontairement atypique.
☆ Comment vous voyez-vous ? Dans un miroir, quand je prend le temps de m’y regarder ! Je vois alors, derrière mes piercings, un bel homme dont les traits asiatiques révèlent un métissage lointain, fièrement souligné par le hiragana tatoué sur ma pommette gauche.
☆ Que préférez-vous chez vous ? Mon sourire jamais caché et mes cheveux jamais coiffés.
☆ Que détestez-vous chez vous ? Le vilain bouton sur ma joue que je ne veux pourtant pas enlever et ma petite taille qui m’oblige à être au premier rang sur les photos de groupe.
☆ Que voudriez-vous changer ? La couleur de mes cheveux quand le bleu m’aura lassé.
☆ Présentez-vous des particularités physiques ? Je les ai déjà toutes citées, mais puisque vous me le demandez : deux boucles à l’oreille gauche, un anneau au bout du nez, l’Hiragana « Ka » sur mon visage, tatoué, et des cheveux en bleu teintés. PROFIL PSYCHOLOGIQUE ☆ Partagez-vous le mode de pensée de votre Commandant ? Oui et non. Par habitude, ou par tradition, je respecte l’Amiral, sa méthode et les choix qu’il a pu faire par le passé, mais son idéal n’est pas en tout points identique au mien. Je reste et resterai fidèle à mon commandant jusqu’à ce qu’il quitte ses fonctions, et je ferai très certainement de même avec son successeur, mais je dois bien avouer que les idées, le caractère et la personnalité d’Ann Read ne laissent pas indifférent le responsable du bio-Dôme hyperactif que je suis... ☆ Quelles sont vos peurs, vos phobies ? L’ennui ! Je n’y ai jamais été confronté, mais ce qu’on m’en a raconté me fait frisonner, rien qu’en y repensant ! Je ne peux pas concevoir le fait de ne pas savoir quoi faire. L’échec professionnel aussi, car celui-ci impliquerait la mise en danger des habitants de la station et des colonies, de même que la mort de ce qui pousse et vit sous le bio-dôme. J’ai peur de l’eau également, enfin je crois. Je n’ai jamais pris de bain, uniquement des douches – ça va plus vite - mais le simple contact du jet d’eau me met déjà mal à l’aise.
☆ De quelle façon gérez-vous le stress ? Je ne connais pas le stress. Ou plutôt, je suis toujours en état d’alerte, toujours sur le qui-vive, sans cesse à chercher ce qui ne va pas, puis la solution, puis la résolution des problèmes nouveaux provoqués par cette solution… Les imprévus sont mon quotidien, et même plus : ils sont mon moteur. Tout ce qui m’occupe me convient et même plus encore si cela implique de gérer deux ou trois choses à la fois.
☆ Êtes-vous à votre aise au sein de la station ? Plus qu’à l’aise ! Je ne m’en lasse pas, et chaque fois que je passe à un endroit - déjà visité mille fois pourtant – je trouve un détail qui m’avait échappé auparavant et qui le rend encore plus fier de faire partie de cette ultime épopée humaine. La station est mon foyer et ce serait un véritable déchirement que de devoir la quitter. A moins que...
☆ Quel comportement ou fait vous met en colère ? La passivité, l’inaction. Je ne supporte pas ceux qui laissent les choses se faire d’elles-même. Pour moi il n’y a qu’en étant acteur de son destin que l’on peut vraiment se réaliser, et celui qui reste à attendre qu’on lui donne la becquée ne vaut pas la peine que je m’intéresse à lui.
☆ Quels valeurs dictent votre pensée, vos faits et gestes ? L’amour du travail bien fait, la certitude que ce dernier participe à l’amélioration du quotidien de chacun, le bien des autres qui participe à faire le mien.
☆ À quoi tenez-vous le plus ? A la Vie telle que je la connais, c’est à dire à tout ce qui respire sous le bio-dôme et dont je suis le nouveau garant, mais aussi à ce qui reste de l’humanité. A ma mère aussi – bien entendu – et à ma sœur également. Concernant ce qui ne vit pas, je ne suis pas matérialiste, alors peu me chaut de perdre telle ou telle chose, ou de voir détruit quelque objet que ce soit qui m’ait appartenu, même si, je dois bien l'avouer, je ne saurais pas quoi faire si je perdais mon casque... Écouter de la musique m'évite presque d'oublier de respirer !
☆ Qu’aimez-vous faire durant votre temps libre ? Je farfouille dans les archives de la station à la recherche de quelque musique apportée de la Terre dans les bagages de la station que je n'aurais pas encore écoutée, de tout document se rapportant à l'agriculture que je n'aurais pas encore lu, ou d'un autre roman Terrien, oublié des autres, que je n'aurai pas dévoré. Une fois mon bonheur trouvé, je parcours la station, mon casque vissé sur les oreilles, mes yeux rivés sur un texte que personne n'a lu depuis des dizaines d'années, et ce sans jamais trébucher ni bousculer personne. Jamais moins de trois choses à la fois : voilà mon credo ! HISTORIQUE PERSONNEL ☆Comment votre enfance s’est-elle passée ? Je suis né sur la station – surprenant, n’est-ce pas ? - fils aîné de deux parents fous amoureux l’un de l’autre et qui voyaient dans ma naissance la concrétisation de leur rêve commun. Ma mère n’avait alors plus d’yeux que pour moi, et mon père plus d’autre projet que de faire un jour de moi son successeur. Je serais astrophysicien, tout comme lui, il n’en doutais pas. Mais bien vite mon manque d’intérêt pour ce domaine scientifique lui sauta aux yeux. Il tenta par tous les moyens de me forcer à m’y plonger, usant d’une pédagogie adaptée à mon âge, mais ses efforts furent vain. Je n’arrivais pas à me concentrer, mon esprit comme mon corps ne tenant pas en place. Il crut d’abord que j’étais trop jeune et décida de me laisser un peu de temps, mais il finit tout de même par déchanter. Je n’étais bon à rien, pensait-il. Il avait tort. Je n’étais, et ne suis encore, bon que dans ce qui m’intéresse. L’astrophysique n’en fait pas partie, voila tout. J’avais sept ans quand ma sœur vit le jour. Cela marqua la fin de l’attention que me portait mon père. Il transféra tous ses espoirs sur elle, et il ne fut pas déçu. Nous constatâmes tous rapidement qu’elle allait être mon exact opposé. Calme, concentrée, et intéressée par ce que mon père lui enseignait. Au fil des ans il se désintéressa de moi. Cela me fit souffrir tout d’abord, mais la liberté qui en résulta finit par me combler. Ma mère prit alors soin de me laisser vivre comme bon me semblait, pour mon plus grand bien. Je fis alors d’énormes progrès dans ma scolarité. Soulagé du poids de la pression paternelle je pouvais enfin m’intéresser pleinement à ce qui me passionnait déjà : la Vie, et toutes les sciences qui s’y intéressent, ainsi que tous les écrits – récits ou non - que les archives conservent à son sujet. A l’âge de douze ans j’entrai pour la première fois dans le bio-dôme, et je sus instantanément que ma place serait là. De l’image que je m’en faisais, c’était une petite Terre qui se trouvait devant mes yeux, et cela m’emplit d’une fascination encore vivace aujourd’hui. Quatre ans plus tard j’entamais mes études avec aplomb et passion, ce qui me permit de rejoindre rapidement l’équipe du bio-dôme, quittant par la même occasion le cocon familial et les souvenirs d’enfance qui y restaient.
☆Avez-vous un modèle à qui vous voulez ressembler ? Dès mes premiers jours de travail au bio-dôme, son responsable de l’époque me prit sous son aile. Il n’avait pas tardé à remarquer la passion qui m’animait et qui m’avait amené jusqu’ici. Il devint mon mentor, achevant ma formation sur le terrain, par la pratique. Il passa donc du statut de supérieur à celui de professeur et il ne tarda pas à devenir comme un père de substitution. Lui me comprenait et partageait mes centres d’intérêt. S’il était admiratif de l’énergie que je déployais au travail, de la passion qui m’animait et de l’implication qui en résultait, j’étais quant à moi fasciné par les connaissances qui étaient les siennes et qu’il partageait avec moi, ainsi que par sa dévotion sans faille à la cause qui était ancrée en lui : nourrir les hommes, et bien le faire. Il me l’a transmise et j’en ai fait ma raison d’être. Mon but est aujourd’hui d’égaler cet homme dans la mise en pratique de cette conviction qui nous lie à jamais.
☆Quel est votre meilleur souvenir ? Je l’ai déjà évoqué : c’est ma première visite au bio-dôme. Vous n’imaginez pas quel fut mon émerveillement en découvrant ce grouillement de vie sous mes yeux ! Cela me coupa le souffle, et ce fut le seul moment de ma vie, je crois, où je parvins à rester immobile durant plus d’un quart d’heure. Même le fleuve impétueux de mes pensées cessa de couler alors. J’y repense souvent – à chaque fois que j’entre dans le bio-dôme à vrai dire – et j’espère à chaque fois que l’enfant que j’étais serait tout aussi émerveillé en voyant aujourd’hui le fruit du travail que j’y ai effectué.
☆Quel est votre pire souvenir ? J’en ai deux en fait, qui se suivent de peu et dont la somme me pèse énormément sur le cœur. Le premier date d’il y a un an à peine. Ma sœur m’a appelé, il était presque midi, pour m’annoncer que notre père venait d’être victime d’un AVC. Étant seul dans son bureau lors de l’accident, personne n’a put venir le secourir assez vite pour qu’il en réchappe. Plus que la perte d’un proche, ce fut la prise de conscience du faible lien qui nous unissait encore qui me bouleversa. Les remords ne tardèrent pas à arriver. J’aurais dû faire l’effort de renforcer ce lien une fois ma voie trouvée, et non pas le laisser s’affiner encore et toujours au fil du temps. Il était trop tard désormais. Il ne saurait jamais à quel point je l’aimais malgré tout. Le second survint huit mois plus tard lorsque mon mentor m’apprit qu’il était malade. La cause des maux de ventre dont il souffrait depuis quelques temps n’était pas anodine. Un cancer de l’estomac non décelé avait métastasé, devenant incurable, la virulence et la rapidité de la propagation dépassant les capacités des médecins, pourtant si talentueux. Il ne lui restait plus selon eux que quelques semaines à vivre. Il tint bon quatre mois, c’est-à-dire jusqu’il y a trois jours...
☆Pourquoi avoir choisi cette branche professionnelle ? Regrettez-vous ? Par passion, par un coup de destin et par sûrement tout un tas d’autres raisons que je ne m’explique pas. Ma place est là, je l’ai toujours senti au fond de moi. Le seul regret que j’entretienne à propos de ma carrière est d’avoir dû prendre la place de mon maître à penser dans de telles circonstances, et de ne plus pouvoir lui faire part de mes doutes quand j’en ressens le besoin.
☆Comment vous-voyez vous dans vingt ans ? Encore et toujours sous le bio-dôme. J’en suis le responsable désormais, et le fanatisme et le dévouement qui me lient à cette tâche rendent difficile toute projection dans le futur n’impliquant pas d’y être encore, même dans vingt ans.
☆Avez-vous des remords ? J’en ai eu, mais ce n’est plus le cas désormais. Je me suis fait à l’idée que rien ne dure éternellement et que, nos actions passées étant justement révolues, rien ne sert de s’y attarder. Mieux vaut continuer d’aller de l’avant en apprenant de ses erreurs passées et en se nourrissant de ses réussites. Eh oui ! Je m’essaye à la philosophie. Il y a encore un peu de boulot à ce niveau là, mais j’y travaille !
☆Comment imaginez-vous l’avenir de la station ? J’ose espérer qu’il sera bon, que les divisions qui règnent entre les commandants ne tourneront pas à la sécession. Encore faudrait-il parvenir par la suite à réparer les moteurs de la station, car c’est sans aucun doute son immobilité qui, privant les Hommes d’un objectif commun, a selon moi mené à de telles divergences. Du reste, tant qu’un conflit n’éclate pas, que je peux continuer à faire mon travail et à améliorer le quotidien de mes concitoyens, cela m’ira.
☆ PSEUDO DU JOUEUR: Sulli ☆ AGE DU JOUEUR: 24 ans ☆ AVATAR: Noise : hacker extraordinaire, du jeu de cartes Android (Netrunner LCG) ☆ UN PETIT COMMENTAIRE?: Un "petit" commentaire ne suffirait pas, alors je vais essayer d'être bref : tout il est beau ici ! Et ce contexte !! Et ce concept !!! Bravo à toute l'équipe ! PS : je suis daltonien et pas très sur de moi pour la couleur des cheveux de mon avatar... Ça me semble être bleu et vert à la fois, alors qui quelqu'un y voit clair et peut me confirmer la couleur... |
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☆☆☆ PROFIL QUASAR
Brynhildr Ragnarsson
GANYMEDE
Messages : 38
| Sujet: Re: Sullivan Doherty - O fortunatos nimium, sua si bona norint, agricolas [Terminé] Lun 10 Sep - 21:46 | |
| Bienvenue à toi !
J'espère que Quasar continuera à te plaire. Tu as (un petit peu) cassé le code de ta fiche, mais ce n'est pas grave, je vais corriger cela. Concernant le début de ta fiche, je n'ai rien à redire, sauf un détail qui me chiffonne : je n'ai rien contre le fait que tu veuilles gérer le bio-dôme, mais ton personnage est bien trop jeune pour occuper ce poste, nous demandons quelqu'un qui a acquis de l'expérience au cours de sa vie pour être à même de remplir cette tâche. Tu peux faire de Sullivan un personnage attaché au bio-dôme qui passe son temps dedans et qui s'y consacre totalement ou vieillir ton personnage (et du coup aussi l'avatar). En espérant que cela ne gêne pas complètement tes plans.
Sinon pour la couleur c'est bien du vert et du bleu. |
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☆☆☆ PROFIL QUASAR
Cala Atwood
QUASAR
Messages : 8
| Sujet: Re: Sullivan Doherty - O fortunatos nimium, sua si bona norint, agricolas [Terminé] Mer 12 Sep - 14:17 | |
| BIENVENUE A BORD! "Votre prédécesseur sera amèrement regretté. Son travail exemplaire et son dévouement pour sa mission, Ô combien essentielle pour notre survie, est une inspiration pour tous. Mais je n'ai aucun doute sur le fait que le bio-dôme est entre de bonnes mains et que vous saurez honorer votre mentor en travaillant aussi durement que lui, M. Doherty." l'Amiral Et bien c'est parfait, une très belle fiche ! Merci d'avoir prit en compte nos recommandations pour son âge. Je valide donc ta fiche avec grand plaisir et te souhaite un bon séjour sur notre Station~ N'oublie pas de te rendre sur le bottin des avatars et des métiers ! |
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☆☆☆ PROFIL QUASAR
| Sujet: Re: Sullivan Doherty - O fortunatos nimium, sua si bona norint, agricolas [Terminé] | |
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